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Les Chrétiens unis

17 août 2014

Le visage en pleurs de Jésus

 

Ci après un témoignage dont l'auteur est le prêtre polonais

Andrzej Trojanowski

Żaden tam horror

 

Une femme âgée connue pour son travail désintéressé avec les malades et les marginalisés de Paris en France, m'a récemment remis un certain nombre de photographies prises par son ami M. Vaissier, qui demeure à Toulouse. Ce sont des reproductions d'un petit dessin (mesurant 14.5 sur 20.5 cm), représentant le visage du Christ Crucifié. Attaché aux photos, il y a l'histoire du dessin original avec le compte rendu de Vaissier sur les événements liés aux copies. L'histoire est fascinante et mérite d'être racontée.


L'histoire commence le jour de la Fête de st. Joseph, le 19 mars 1983. Une habitante de Marseille, Syssel Cymer, s'est trouvée prise dans une pluie torrentielle pas loin de sa maison. En étant debout devant une statue de la Madone placée dans une niche en pierre, elle a aperçu un morceau de papier trempant dans une flaque au milieu de la rue. À sa surprise elle a vu que la feuille portait une image du Christ Souffrant. Elle était encore plus étonnée quand elle a remarqué que l'image était complètement sèche et intacte, tandis que l'autre côté du papier était sali et marqué avec des empreintes de pas et de pneus de voiture.

Elle a informé un prêtre ami de sa découverte extraordinaire. Le prêtre a chargé Vaissier de faire des copies du dessin. Le photographe a fait une copie supplémentaire pour lui, l'a mise de côté et plus tard a fini par l'oublier. Elle a refait surface presque huit ans plus tard. Il en a encore fait deux copies qu'il a offertes en cadeaux à deux personnes : le prêtre et un de ses amis, Paul de Soos, qui l'avait chargé de faire une copie de l'icône de Notre Dame.  Étonné par le cadeau, le prêtre a rappelé à Vaissier que c'était lui qui lui avait demandé de photographier le  dessin.

 

JESUS (image de Soos)

Paul de Soos a accroché la reproduction du Christ à côté de l'icône de Notre Dame dans sa chapelle privée. Le 6 décembre 1991, les yeux de Jésus ont commencé à pleurer des larmes tachées de sang, qui dégageaient une odeur agréable. Emu par cet événement, Vaissier a résolu de rechercher l'auteur du dessin. Il a emprunté l'original à Syssel Cymer et a déchiffré la signature griffonnée dans le coin en bas: "Etiennette Gilles."  Ensuite, il a découvert qu'une femme de ce  nom était morte il y a plus d'une dizaine d'années. Il a aussi réussi à déterminer, avec une très grande probabilité,  que le dessin avait été fait en prenant pour modèle une sculpture en bois du Christ Crucifié trouvée à  Limpias en Espagne. C'est l'œuvre d'un artiste du dix-septième siècle, Pierre de Men,  connue par les gens du pays comme le Christ en agonie le Plus Béni.  


Au début de 1992, Paul de Soos a donné sa copie du Christ Crucifié à un ami et à sa place a accroché une autre copie qu'il avait reçue de Vaissier. Le 2 février 1994, en présence de ceux qui priaient là, des ruisseaux de sang ont commencé à couler des blessures de la tête couronnée de Jésus. Comme les larmes coulant des yeux, le sang était parfaitement visible sur la photographie.   


 Tels sont les faits, mais pour la question de leur signification nous devons répondre par nous-mêmes. Nous pouvons maintenant voir les réactions des diverses personnes aux événements décrits ici. De plus en plus de gens voient en eux un appel à approfondir leur vie spirituelle par la prière et les sacrements.

Ils reconnaissent dans cette image le même message qui coule de la Croix. Ils sont convaincus de l'authenticité de ce signe, qui porte un message d'une importance essentielle au monde d'aujourd'hui, une humanité étrangère à Dieu et la vérité sur elle-même, insensible à l'amour de Dieu et ne tenant pas compte des conséquences présentes et éternelles de ses péchés.

Ceux qui vénèrent l'image y voient encore une autre preuve de l'amour du Christ et de sa préoccupation pour l'humanité qui fait face au spectre d'une catastrophe qu'elle a elle-même fabriquée avec cette chose qui s'appelle "le progrès"; le progrès réalisé au prix de l'exclusion de Dieu dans nos vies, de trahir la vérité dans tant de ses manifestations quotidiennes, de détruire notre nature humaine et notre dignité par la perversion sexuelle, l'avortement, l'euthanasie, le terrorisme et les guerres.  


En supportant humblement les accusations de superstition naïve et idiote, ces gens voient dans le sang et les larmes du Christ un signe de Dieu souffrant dans Son Amour illimité pour l'humanité. Un Amour qui s'est non seulement donné jusqu'à la mort par la crucifixion, mais continue à être rejeté et repoussé à ce jour, en effet maintenant plus que jamais. Quand l'Amour est piétiné sous les pieds et déshonoré, il se manifeste dans le sang et les larmes. Ceci est le  langage de l'Amour, que le Christ parle au travers de Son image. Sans nous priver de la liberté ou forcer notre conversion, Il nous appelle à reprendre connaissance! A ceux qui sont scandalisés par Son sang et  Ses larmes, Il semble indiquer la direction de la Croix, car c'était la Croix qui nous a scandalisés d'abord.  


Laissez-moi le dire à nouveau : chacun d'entre nous doit interpréter les faits lui-même. La grandeur de l'homme repose sur la capacité de faire des choix. Mais la liberté est aussi responsabilité. La responsabilité, en fin de compte, pour son propre salut aussi bien que celui des autres, sur qui, par bonheur ou par malheur, qu'on en soit conscient ou pas, ses choix moraux ont un impact réel. 


Ceux qui répondent à de tels signes de l'Amour du Christ avec le repentir et la conversion aident sans aucun doute à atténuer les conséquences tragiques des mauvais choix de l'humanité. D'habitude invisibles, douces, silencieuses et généralement ridiculisées, ces âmes sont une vraie bénédiction pour le monde. Ils ne comptent pas sur leurs propres accomplissements, mais sur le pouvoir de la Croix du Christ, qui est la seule à amener la vie et le salut.  


Le visage du Christ enchante le spectateur par sa noble beauté, sa dignité et l'harmonie de ses lignes. Par dessus tout, il enchante par la profondeur de sa souffrance. La paix profonde exprimée par l'image tranquillise notre esprit. Sa tendresse inspire instantanément la confiance. La réalité de l'expérience nous fait croire que nous sommes compris. En un mot, l'image touche le cœur. Elle  réveille en nous un désir de s'accrocher à Jésus, à l'Amour Incarné, qui se manifeste ici le plus intensément dans toute sa beauté, harmonie, charme, consolation et compréhension.


L'image du Christ est le message sans mots de l'Amour de Dieu. Dans un monde où "l'amour" signifie si peu à l'homme, Jésus est le Mot Divin lui parlant de diverses manières. La couronne d'épines, le sang, les larmes témoignent de l'injustice suprême de nos péchés. D'où vient notre méfiance envers Dieu? D'où surgissent les soupçons qu'Il nous trompe et que Ses commandements nous privent de biens matériels? D'où vient la menace perçue par Sa présence dans les familles, la vie associative, la politique et les médias? Un seul regard au visage du Christ est assez pour nous montrer l'absurdité de ces craintes et de ces accusations.

Jésus semble dire: "vous préférez croire Satan dont la haine pour moi l'incite à déformer ma vraie image dans vos cœurs. Regardez par vous-mêmes s'il y a duperie, mensonge, ou une mauvaise intention dans mon visage. Regardez et voyez en moi l'Amour illimité du Père pour vous tous! Cet amour vous lavera de vos péchés et vous rendra vraiment heureux, si seulement vous vous en approchez avec une confiance absolue.  


Andrzej Trojanowski - Prêtre exorciste.

 

 

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